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Air quality concerns

November 14, 2023
Air quality concerns

Day after day, the same routine persists: leaving the comfort of home for the office, taking a lunch break outside, only to return home in the evening. In reality, we spend nearly 90% of our lives indoors, primarily within our own residences. However, the reality of indoor air quality is often alarming, with pollution levels five to ten times higher than outdoor air—a sobering realization.

Three main sources contribute to this pollution. Firstly, excessive building insulation, driven by energy-saving concerns, creates a tight seal that hinders air circulation. This lack of ventilation concentrates pollutants, moisture, and mold indoors. Secondly, the behaviors of occupants, using an abundance of scented candles, incense, and chemical household products, contribute to the deterioration of air quality. Lastly, the choice of modern construction materials, such as cement and synthetic materials, replaces traditional materials like wood and natural stone, impacting indoor air quality.

Today, in buildings, a multitude of different materials accumulate, requiring careful consideration of their impact on health. These volatile organic compounds, invisible and insidious, contribute each year to the premature death of thousands, causing issues ranging from simple headaches to severe respiratory problems.

For those seeking renovation alternatives mindful of air quality, materials such as lime, hemp, flax, wood fiber, and glass wool are favored. Wood, as a traditional construction material, and emerging alternatives like raw earth are also recommended. For finishes, clay, solvent-free paints, and cork for flooring offer healthier choices for inhabitants.

Au fil des jours, une routine familière s'établit : quitter la chaleur du foyer pour rejoindre le bureau, prendre une pause déjeuner à l'extérieur, puis retourner à la maison en fin de journée. En réalité, nous consacrons près de 90% de notre existence à des espaces clos, principalement nos propres habitations. Cependant, la réalité de la qualité de l'air à l'intérieur est souvent alarmante, avec des niveaux de pollution cinq à dix fois supérieurs à ceux de l'air extérieur, un constat qui donne à réfléchir. Trois sources principales contribuent à cette pollution. Tout d'abord, une isolation excessive des bâtiments, motivée par des impératifs d'économie d'énergie, crée une étanchéité qui entrave le renouvellement de l'air. Ce manque de ventilation concentre les polluants, l'humidité et les moisissures à l'intérieur. Ensuite, les comportements des occupants, usant abondamment de bougies parfumées, d'encens et de produits ménagers chimiques, contribuent à la détérioration de la qualité de l'air. Enfin, le choix de matériaux de construction modernes, tels que le ciment et les matériaux synthétiques, remplace les matériaux traditionnels comme le bois et la pierre naturelle, impactant ainsi la qualité de l'air intérieur. Aujourd'hui, dans les bâtiments, une multitude de matériaux différents s'accumulent, nécessitant une réflexion approfondie sur leur impact sur la santé. Ces composés organiques volatils, invisibles et insidieux, contribuent chaque année à la mort prématurée de milliers de personnes, engendrant des problèmes allant de simples maux de tête à des troubles respiratoires graves. Bien que les effets néfastes soient connus, l'inaction persiste en raison de l'absence de normes ou de réglementations en Suisse. Lors d'une récente table ronde à la Haute école du paysage, d'ingénierie et d'architecture de Genève (HEPIA), des experts ont souligné cette lacune, plaidant pour une sensibilisation accrue et la création de labels ou de formations. Olivier Krumm, architecte, souligne l'importance de faire avancer la qualité de l'air dans la société et encourage l'adoption proactive de pratiques novatrices. Malgré l'absence actuelle de réglementation contraignante, l'HEPIA a introduit une nouvelle formation continue axée sur l'habitat sain, démontrant un pas en avant vers la résolution de ce problème. L'État genevois s'implique également avec l'initiative THQMAT, encourageant les professionnels de l'immobilier à adopter des matériaux sains via une charte volontaire. Guides, subventions et soutien téléphonique gratuit d'experts sont mis à disposition pour créer des habitats moins pollués et plus sains. Pour ceux qui cherchent des alternatives de rénovation respectueuses de la qualité de l'air, des matériaux tels que la chaux, le chanvre, le lin, la fibre de bois et la laine de verre sont privilégiés. Le bois, en tant que matériau de construction traditionnel, et des alternatives émergentes comme la terre crue sont également recommandés. Pour les finitions, l'argile, les peintures sans solvants, et le liège pour les revêtements de sol offrent des choix plus sains pour les habitants.
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